Par le trou d'une aiguille...
Pas l'temps d'prendre de photos, je couds une vrille fleurie, réfléchis à agrandir le patron de Sarouel de l'acrobate maintenant qu'il approche les 2 ans et que un ou deux petits pantalons polaire seraient bien utiles pour aller affronter le toboggan qui tue (les pantalons, du moins), fais avancer à pas feutrés la robe de nonne urbaine chic et médite à deux ou trois autres méfaits couturesques...
Mais le temps de fureter sur les sites de la presse anglophone, ça oui, toujours...
Et je trouve ceci, pour les décroissantes polyglottes:
on y conseille la lecture de
"John-Paul Flintoff's excellent new book, Through the Eye of a Needle,
which is part spiritual pilgrimage and part the account of one man
learning how to make his own clothes."
Je n'ai ni ipod ni Blackberry et je couds la plupart de mes vêtements, pour autant je me demande si le stock de tissu qui s'accumule entre ma cave et mon coffre de plafond n'est pas totalement consumériste et pas décroissant du tout...
Certes, je fais régulièrement le voeu de n'acheter aucun coupon tant que je n'aurai pas cousu au moins tel pourcentage de mon stock ou dégagé X étagères de coupons... mais je tombe toujours sur la petite cotonnade qui convient parfaitement pour doubler tel autre tissu qu'elle me permettra ainsi d'utiliser, et récemment, avec ma folie de vrilles, sur THE perfect jersey... J'ai beau prendre le métro pour aller au boulot, je crains que mon amas de tissu ne pèse lourd sur ma trace carbone...